Quand on referme le dernier livre de Jean-Paul Dubois, c'est un peu comme si on refermait une porte ouverte par effraction sur une pièce qui renferme des secrets intimes dans une odeur particulière, celle que pourrait prendre un cocktail improbable de malheurs, de bonheurs simples, de passions, d'aigreurs, de solitudes et d'amitiés, promenant son parfum indéfinissable de Toulouse au Pays Basque, et de la Floride au fjords imaginaires de Norvège.
Jean-Paul Dubois a une façon bien à lui de manier la plume, comme s'il œuvrait avec un canif dont chaque morsure dans la matière faconnait un univers composé de milliers de scènettes d'une précision diabolique.
C'est un livre noir avec des rayons de lumière qui le traversent par moment, comme lorsque le ciel est gonflé d'encre et que sur la mer - celle de la concha de San Sebastien par exemple - le soleil s'exerce à planté des banderilles d'or.
J'aime cette phrase : "... je me mis à pleurer comme un enfant parce que c'est la seule chose qu'un homme raisonnable puisse faire à un moment pareil."
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