mardi 8 janvier 2013

Ivresse

Il se résigne aux tâches sombres de ses mains
Quand le miroir lui rabâche un infini matin.
Il ne parvient pas à s'épargner des rêves la folie
Et la nuit l'embarque traquer l'oubli.
Il est un conquistador sans plus aucune conquête
Sur une terre qui décomposent de pompeuses défaites.
Il est un étranger jusque dans la solitude
Dont les mains se menottent sur des habitudes.

Poème N°53 JN Spuart     

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