mercredi 22 juillet 2009

sans commentaire

Tout est calme, reposé, entends-tu les clochettes tintinabulées ? ... Le mois de juillet est d'un calme absolu avant aout qui sera en léthargie totale...pendant ce temps, sournoisement :
1) le virus H1N1 s'exerce a la multiplication des pains
2) les traders bourrent leurs lessiveuses de bonus
3) les banques vides hier redeviennent avides aujourd'hui
4) les pets des vaches bouffent la couche d'ozone
5) les pets des parisiens envahissent les Bouches du Rhone
6) les dépôts sont en rupture de stock de bonbonnes de gaz
7) les banlieusards désertent Les gares
8) A la Villette on ne tranche plus le lard, mais on fait des boeufs
9) A Becon on se les bru hier

A vous ....

Itinéraires


Voici un resto que je mets sur mon blog car, sachant que quasiment personne vient le visiter (le blog), je veux que tous ceux qui ne seront pas venus le visiter (le blog) restent dans un état d'ignorance absolu et passent à côté d'une adresse délicieuse et exceptionnelle (prix, rapport qualité/prix, innovation, service, décors, présentation, goût, ...). Il s'agit du restaurant "Itinéraires", 5 rue de Pontoise à Paris 5ème. Ne le dites à personne et à ne recommander sous aucun prétexte afin qu'il reste toujours des places le jour où l'on souhaite y diner ! Merci Hubert !

mardi 21 juillet 2009

Naufragés

Les yeux gavés de fatigue
Le corps abonné à la douleur
L'esprit crucifié sur l'horizon
Les doigts pétrifiés de sel
La voix condamné au gémissement
L'instinct cannibale de l'espoir
Le jour dissout dans la nuit
L'oubli envahit le souvenir
La promesse dans les habits du mensonge
Et la mer comme linceul
Et la mer comme linceul
Cadel Ubbale

dimanche 19 juillet 2009

George Rousse à Anglet (64)




Photographe, plasticien de l'espace, magicien de la perspective, George Rousse est cet artiste qui revisite un espace, un bâtiment (généralement en déshérence)en y superposant une composition géométrique qui transfigure le lieu, et interroge sur sa relation à l'espace originel en venant contredire les règles naturelles de la perspective.

Il est exposé dans une grande villa 19ème et c'est un pur bonheur.

Les dix femmes de l'industriel Rauno Rämekorpi


Dernière livraison d'Arto Paasilinna, l'auteur du "Lièvre de Vatanen" et de "La forêt des renards pendus", assez jubilatoire, il faut bien le dire. Ou l'on voit l'épopée d'un fantasque patron de gauche, qui plus est conseiller économique (titre qui ne veut rien dire bien entendu), auprès d'une dizaine de femmes qu'il honore avec succès (et successivement), au prétexte qu'il fête ses soixante ans ... Au passage quelques "tacles" bien sentis à l'encontre de la société capitaliste (la distribution de stock-options conduit à la rapacité, la spéculation contre productive et polluante, la cotation en bourse qui excite les carnassiers, ...), l'encadrement ("ce n'était pas parce qu'elle était neurasthénique et cinglée qu'elle ne pouvait pas réussir dans la profession d'ingénieur. Il y avait de nombreux exemples édifiants dans différentes branches de l'industrie, en Finlande et ailleurs dans le monde." "Si un cadre veut quitter une firme, tant pis pour lui. Ce sont les ouvriers qui assurent la production, pas les supposées têtes pensantes. Jamais une société ne s'est trouvée à court de dirigeants (...) il y a toujours quelqu'un pour vouloir s'y coller."), et la relation homme-femme (mais là, je laisse la dégustation aux lecteurs).
Mon avis : Un super livre de vacances (oubliez Marc Lévy !!!!)

vendredi 17 juillet 2009

From Biarritz


Juste un mot pour vous dire (à qui au fait ?) que la technologie moderne m'a joué des tours ces derniers jours ; d'où mon silence bloggiste (ou bloggifère ?). Devant la succession de messages vous indiquant que la connection a échoué vous êtes comme un c... Mais c'est pas la mort. Pour se consoler quelques vues de la traine de la tempête sur le littoral biarrot. La mer est rarement plus belle que quand elle est gorgée d'écumes et qu'elle produit ce vacarme dantesque.

vendredi 10 juillet 2009

Concert Léonard Cohen Bercy le 7 juillet 2009


Chronique d'un fan absolu.

Un petit mot pour vous rassurer : j'y étais ! Je ne vous ai pas vus... dommage ! Le concert a été interrompu par plusieurs "standing ovation". La 2ème partie fut époustouflante avec des reprises à la guitare sèche de Suzanne ou du Partisan à se croire au paradis.
Et quand j'ai demandé à Léonard d'interpréter "Famous Blue Raincoat", il m'a laissé imaginer qu'il m'avait entendu. Pourquoi ai-je le pressentiment que c'était notre dernière rencontre ? En tout cas, elle fut magnifique. "Beautiful winners".

See you soon Mr Cohen !

BONE de George Chesbro


Bone, c'est le nom de ce homme retrouvé prostré au milieu de Central Park, et qui va rester 3 jours immobile, sans parler, accroupi avec un os fossilisé de fémur humain dans la main. Mais Bone n'est pas tout à fait un inconnu puisqu'il a été repéré depuis un an par un tandem de bénévoles de l'aide sociale, errant dans un petit périmètre au coeur de Manahattan. Personne ne sait d'où vient Bone. Bone ne parle pas. La paume de ses mains est comme brûlée. Il a de multiples cicatrices au visage et sur le corps. Au bout du 3ème jour, Anne - la femme du tandem - parvient à décider Bone de la suivre pour se faire prendre en charge par les services sociaux.
Depuis quelque temps, plus d'une dizaine de meurtres par décapitation ont été commis dans la population des SDF de Manhattan. Les victimes sont choisies parmi les plus déshérités.
Bone, qui se remet progressivement à communiquer, mais qui semble totalement amnésique, ne serait-il pas en réalité un dangereux psychopathe qui joue un jeu pervers avec la police et les services sociaux ?
Chesbro nous entraine dans un polar palpitant, où il nous donne à méditer sur cette société capable de produire des dizaine de milliers de marginaux dont une partie tente de survivre sous terre, dans le ventre de Manhattan.