Toujours
prêt pour une dernière rigolade
Et puis
notre bonne fortune à tous les deux s’est épuisée
Elle était
tout ce que nous possédions
Tu as enfilé
un uniforme
Pour t’engager
dans la Guerre Civile
Tu semblais
si confiant que je ne me suis pas inquiété
De savoir
pour quel bord tu voulais combattre
Ce n’était pas si simple
Quand tu t’es
levé et que tu es parti à pieds
Mais je
garderai précieusement cette histoire
Pour une autre
journée pluvieuse
Je sais le
poids du fardeau
Et comment
tu le traînes dans la nuit
Certains
disent qu’il est creux
Mais ça ne
veut pas dire qu’il est léger
Tu m’as
quitté me laissant la vaisselle
Le bébé et la
baignoire
Tu t’es
acoquiné avec la milice
Jusqu’à
adopter son camouflage
Tu as
toujours dit que nous étions égaux
Aussi laisse-moi
marcher avec toi
Fais juste
une exception dans ta bande
Pour le
vieux rouge blanc et bleu
Mon ami ne m’ignore
pas
Nous fumions
ensemble nous étions amis
Oubli cette
histoire épuisante
De trahison
et de revanche
Je vois le
Fantôme de la Culture
Avec ses
chiffres tatoués sur le poignet
Proclamer
une nouvelle fin à cette histoire
Que nous avons
tous manquée
J’ai pleuré
à ton sujet ce matin
Et je
pleurerai pour toi encore
Mais je suis
ne suis pas dépositaire du pardon
S’il te
plait ne me demande pas quand
Il sera
possible d’avoir du vin et des roses
Et des
magnums de champagne
Car jamais
plus, non jamais plus
Nous ne
boirons comme nous avons bu.
La fête est
terminée
Mais je suis
toujours sur mes deux jambes
Je vais
rester à l’angle de cette rue
Là où nous
avions l’habitude de passer.
Allez buvons
maintenant que c’est fini
Et buvons
pour quand nous nous retrouverons
Je vais
rester à l’angle de cette rue
Là où nous
avions l’habitude de passer.Léonard Cohen (libre traduction de J.N Spuarte)
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