Mon cher Claude
(…) La question est sérieuse : comment sort-on du populisme à l’heure des réseaux ? Les réseaux peuvent-ils se retourner ? La dimension économique je n’y crois pas. Les populistes peuvent affamer le peuple qu’il les soutiendra encore. Ça s est vu sous toutes les dictatures. Il est très difficile d’en sortir. Il faut utiliser au maximum les espaces qui nous restent.
Ceci veut aussi pour Castets. Dire « il faut une politique économique plus juste et équitable » est une chose, croire que cela conduira le peuple à se détourner des populistes est une illusion.
Décidément la question du peuple moteur de l histoire et du progrès social et humain est centrale et des plus épineuses.
(…)
Il faut espérer que les populistes feront suffisamment d’erreurs pour scier la branche sur laquelle ils ont indûment pris place.
Décidément il faut peut être substituer Orwel à Marx et Hegel.
Espérons néanmoins : chaque jour est un jour nouveau et le monde peut en être bouleversé.
C’est une hypothèse que je n’exclue pas et qui viendrait de l’intérieur du populisme lui-même. Il se déconsidérerait tellement que ses plus farouches partisans lui tourneraient le dos. Cette hypothèse se heurte au fait qu’un populisme se dote des moyens de contrainte qui lui permettront, quelles que soient ses erreurs de juguler toute opposition. La seule alternative est la révolution (sanglante forcément), mais que les outils modernes de surveillance rendent de plus en plus difficiles à advenir (Iran, Russie, Chine, etc.).
RépondreSupprimerJe n’exclus pas
SupprimerFaire advenir
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