Le gouvernement veut limiter l'accès aux métiers du BTP aux étrangers, au prétexte de former et attirer des jeunes bien de chez nous vers ce métier. Le prétexte est bien trouvé, mais tout ça ne participe-t-il pas d'une politique véritablement discriminatoire ?
Ne pas oublier que les étrangers représentent une matière première comme les autres : quand on en a besoin, on va la chercher ; quand on n'en a plus besoin, on ferme le robinet ou on affrète les charters. Pratique.
Et si on s'attaquait au système quasi féodal qui sévit dans certains secteurs du BTP plutôt que de priver de boulot des types qui acceptent, souvent pour un salaire de misère et parce qu'ils n'ont pas le choix, des tâches pénibles ou ingrates ?
La solidarité dont notre monde a besoin s'arrête-t-elle à nos frontières ?
Après s'être servi copieusement les siècles passés (les siècles passés ?) dans les "colonies", notre conscience (un minimum) ne nous soufflerait-elle pas à l'oreille de "renvoyer l'ascenseur" ?
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