Ici on tente de s'exercer à écrire sur l'architecture et les livres (pour l'essentiel). Ça nous arrive aussi de parler d'art et on a quelques humeurs. On poste quelques photos ; celles qu'on aime et des paréidolies. Et c'est évidemment un blog qui rend hommage à l'immense poète et chanteur Léonard Cohen.
samedi 14 janvier 2012
Dictionnaire ouvert jusqu'à 22 heures
Noël, la nouvelle année, constituent des rites sympathiques dont l'abrogation ne figure d'ailleurs dans aucun des programmes des impétrants à la Présidence de la République (lesquels sont probablement en cours de rédaction du côté d'Arles... si vous voyez ce que je veux dire) ; et heureusement ! Dans le monde professionnel, ils nous permettent - même en temps de crise - de recevoir ces petits encouragements à poursuivre des amitiés dans l'espoir de les ponctuer (les amitiés) de découvertes gastronomiques célébrant la signature d'un beau contrat. Ainsi va la vie des affaires... même en période de dégradation ; même quand le niveau d'éthique est classé "gold" ou "platinium". M. X reçoit donc de (plus en plus) rares bouteilles de vin, une collection de cartes de voeux manuscrites (de plus en plus rares également), une avalanche de cartes électroniques dont la vocation est d'être immédiatement orientées vers la "poubelle" et, cette année, un livre dont les premières minutes de lecture constituent à elles-seules une promesse de bonheur(s) : il s'agit du "Dictionnaire ouvert jusqu'à 22 heures", établi par d'augustes membres de l'Académie Alphonse Allais, à laquelle Mr X. devrait logiquement (?) appartenir du fait de la proximité de sa résidence de campagne avec Courtenay, la ville d'Aristide Bruant, célèbre chansonnier de la fin du 19ème siècle (il figure même sur des couvercles de boîtes de brie, c'est dire !) qui partagea avec Allais, les riches heures du cabaret le Chat Noir à Montmartre.
Extraits :
"Architecte : Personne diplômée qui se prétend capable de tracer des plans originaux dans la conception d'édifices, mais qui n'a jamais été fichue de concevoir un troisième étage situé ailleurs qu'entre le deuxième et le quatrième."
Pour conclure (provisoirement) avec Alphonse Allais, on peut affirmer qu'il s'agissait d'un visionnaire puisque, avec un siècle d'avance, il arborait déjà le "double A" de ses initiales avec une certaine fierté, quand d'autres le cache comme une maladie honteuse...
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire