Une Monumenta qui fait "Pschitt", autant par les couleurs acidulés des parasols en plastique qui composent "l'oeuvre", que par le peu d'émotions qu'elle suscite. Où sont les correspondances entre l'écrin et son contenu temporaire ? Suffit-il de tenter d'ordonner des disques de couleur bleu, vert, jaune et rouge-orangé selon un algorithme arabe ancestral pour constituer une œuvre qui dialogue (voire s'oppose) avec les volutes académiques du Grand-Palais ? On retiendra les effets impressionnistes, et les moucharabiehs d'ombres élémentaires dessinés sur le sol par grand soleil ; et puis après ? Des effets plastiques, de surface, mais on cherche une profondeur (malgré des rendus photographiques assez aguicheurs).
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