A l'instant où j'écris je me rends compte que les deux premiers textes placés sous le titre "cette année je me prends au mot et j'écris" que j'avais laissés au stade de brouillon (et donc non consommables par vos orbites cruelles) ont disparu... Ça m'apprendra à les cacher ! (J'entends les sarcasmes)
Pour suivre la démarche de l'auteur, quelques explications : "cette année je me prends au mot et j'écris" est un minuscule opuscule contenant 48 post-it que l'on m'a offert ; sur chacun d'entre eux est inscrit une petite phrase ou bien une proposition d'exercice. J'en suis au N°3.
Merci à FDJ (généreuse donatrice) qui se reconnaitra si elle parvient jusqu'ici...
Sur le Post-it aujourd'hui : "Grandes envolées littéraires : taquiner la muse en écrivant des vers"
Le soleil, dans l'axe glacé de la Seine,
En Dieu parfait, en orange électrique
Qui s'élève, puissante et sans peine,
Au-dessus des ombres historiques.
Une tour de la Grande Bibliothèque
S'embrase spontanément
- 11 septembre en remake -
Caressée par les doigts de l'astre saignant.
Un immense saurien de métal vert
Couché sur la berge dans une langueur perdue
Allume ses écailles amères
De mille éclats dissolus.
Le flot des carrosseries fumantes
Encombre le bitume des quais
Glissant sous les arches arrogantes
Et minérales des ponts de pierre muets.
That'all folks !
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