Les yeux épuisés aux larmes
Et les corps oubliés des âmes
Et pourtant le ciel est ouvert
A l'oiseau solitaire.
De son suaire innocent
Une araignée tisse le temps
Outil de capture
Ou mortelle parure ?
Les ongles sur le sable ont dessiné
L'oméga des chevaliers
Fils de Don Quichotte
Qu'une Mancha dévote
Ne protège plus pour en finir
Que d'un silence contaminé d'un soupir.
Poème 18 de JN Spuart
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