mardi 19 mai 2009

Insomniak night

C'est un fait que l'oeil de la caméra est aussi aveugle que la nuit.
C'est un fait qu'il n'y a que le vrombissement du moteur de l'ordinateur,
Comme celui d'un long-courrier au-dessus du désert de Mongolie.

Le chat de bronze est immobile. Il guette sa proie.

Tes yeux et ton sourire sur la couverture d'un livre
Et je me réfugie des décennies en arrière ;
J'avais ces yeux, ce sourire et le monde possible.

Même l'ombre du chat de bronze est immobile. Elle guette sa proie.

Où est l'homme le plus proche qui dormira ce soir sous la lune ?
Où est le miroir qui me dénoncera ?
Où est passée ma solitude ?

Cadel Ubbale

4 commentaires:

  1. Mais qui est ce Cadel Ubbale ? Quel poète ! Il se joue des mots comme le vent des flocons de neige ! Il nous fait voir le jour à travers la nuit, et le frisson des mots parcourt ses vers (de terre). Je vais à la Fnac dès demain m'acheter un de ses recueils !

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  2. Si tu veux je vais faire des recherches et je te tiendrai au courant.
    Le nom et le prénom sont en fait comme les touches blanches et noires d'un clavier. Selon l'ordre dans lequel on tappe les notes on joue un morceau différent. Pourquoi n'aurions nous pas droit à la multiplicité ? Mais il y a la les multiplicités successives et les multiplicités concomitantes. Dans un cas on joue une note à la fois, dans l'autre on fait des accords.
    Il faudrait donc que tu me présentes aussi à Cedal Babule et à Ladec Lebbau.
    Mais je m'interroge sur un intrUs dans cette histoire. Peut-être as tu la réponse ?
    En tout cas, dis à Cadel Uballe qu'il continue à écrire des poèmes, car ici on apprécie.

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  3. Je m'aperçois que je fais beaucoup de fautes de frappe, je voulais écrire "on tape" et non "on tappe", comme dans appetit. A moins que ce lapsus ne soit révélateur de mon appetit pour les écrits de Cadel.
    Je me demande d'ailleurs si Cadel n'est pas un fin connaisseur de l'urdu.
    Voici en tout cas un poème qu'il aurait pu écrire :
    main nazar say pee raha hoon
    ye sama badal na jayay..
    na jhukaoo tum nighaheeen..
    kahin raat dhall na jayay ..
    meray ashkk b hain is main..
    ye shaarab ubbale na jayay...
    mera jaam choonay walay ..
    tera hath jal na jayay;;;
    abi raat kuch hai bakki ..
    na utha nikaab sakki..
    tera rind girtay girtay ..
    kahin phir sanbhal na jayay...
    mujay poonkanay say pehlay,,
    mera dill nikaal laina..
    ye kisi ki hai amannat..
    meray sath jall na jayay.
    C'est beau non, rien qu'à la prononciation!

    Quant à Cadel, j'ai appris qu'il s'agissait d'un prénom australien, porté notamment par un coureur cycliste célèbre. Mais c'est aussi le patronyme de la présidente de l'association française de beachtennis. Elle est d'ailleurs plutôt jolie. Enfin, Guy Cadel est un producteur de Champagne qui mérite le détour. Que de potentialités n'est-ce pas ?
    Finalement on choisit un prénom et on soulève un voile sur une réalité qu'on pourrait ignorer à jamais.
    C'est génial la poésie quand même.

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  4. Je découvre tes commentaires cadéliens ce soir. Merci pour toutes tes recherches !

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